Allaïa Tschann

Couverture d'Album Photographique





À NOS ANIMAUX DOMESTIQUES…




Des photographies en noir et blanc, en sépia mais, aussi, colorées prises à travers le monde des lieux de sépulture d'Homo sapiens mais, aussi, de ses animaux domestiques.

Des tombes de cimetières traditionnels comme des tombeaux royaux et papaux…

Des pyramides égyptiennes aux cryptes coptes, en passant par Stonehenge…

Des photographies de tombes, des plus rugueuses aux plus travaillées, épitaphes comprises, sont présentées, avec ou sans personnage, avec ou sans vie.




DES ANIMAUX ENTRE SAUVAGERIE & DOMESTICATION




Pour faire dialoguer les œuvres, certaines sont présentées en diptyque, en triptyque etc...

Les séries rimant les unes avec les autres selon les lignes et les couleurs…

Aussi, l'ordonnancement traditionnel des tombes, avec son quadrillage répétitif, ne saurait être mis de côté tant son uniformisation est signifiante.

A commencer par celui de soldats morts pendant la guerre mais, aussi, de délinquants et autres miséreux pareillement rassemblés en l'occasion (cimetière d'Hart Island - EU).




MORT SAUVAGE OU ACADÉMIQUE ?




La mort se révélant déjà comme génératrice d'une œuvre d'art à part entière, inscrite dans une tradition, une problématique se pose sur son évolution au-travers des cultures et des âges.

Aussi, si la mort de l'art se vit sublimement, l'art de la mort toucherait-il au sublime, dégageant ouvertement Homo sapiens de son chaos originel ?

Au fin du fin, la mort se domestiquerait-elle pour devenir des plus aimables (fréquence émettant un message audible), soit des plus académiques, alors éternellement en faveur de l'apothéose hautement paradisiaque, soit de l'apogée si spirituelle de l'humanité, et non du chaos infernal, soit des déchets si bassement matériels de l'humanité ?

Une mort sauvage n'étant finalement pas des plus désirables…








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